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                                  L’Italie                    

                                                                                                                                                    Mai 2008
 

Carnet de route
 

 

        Lundi 28 avril

16 heures : nous quittons VAL THORENS sous la grande pluie, direction l’ITALIE. Nous dormons à BOURG D’OISANS auprès de la piscine. Nous avons l’intention d’entrer en Italie par le col du MONTGENEVRE après BRIANCON, mais nos projets sont troublés par notre réfrigérateur qui ne veut plus rester allumer en position gaz. Nous préférons ne pas quitter la France sans avoir réglé ce problème. Nous doutons de nos capacités à faire comprendre notre problème technique en italien !

·         Mardi 29 avril

Après une petite promenade dans les rues de BOURG D’OISANS, nous reprenons la route vers 10 heures, direction GAP. Nous avons repéré sur le guide un concessionnaire Camping-car à GAP. Nous arrivons vers 17 heures, pour apprendre qu'en raison d’un manque de technicien, il est impossible que qui que ce soit se penche sur notre problème avant le lendemain 9 heures. Nous trouvons une place dans un petit village TALLARD, sur un parking en dessous de La Poste, pour passer la nuit. Nous visitons le village. A notre retour au Camping-Car, un monsieur du village (camping-cariste également)  nous aborde pour nous proposer un emplacement plus sympa. Nous en profitons pour lui demander s’il connaît d’autres concessionnaires de Camping-Car. Il connaît le fonctionnement de ce type de réfrigérateur et tente de le réparer avec ANDRE, peine perdue. Mais il nous invite à nous rendre plutôt chez le concessionnaire de Camping-Car de MANOSQUE qui d’après lui et plus sérieux, nous suivons son conseil et reprenons la route. Nous nous arrêtons pour dormir sur un parking dans le village de VOLX à une quinzaine de kilomètres de MANOSQUE.

·         Mercredi 30 avril

Nous repartons dès potron-minet en espérant arranger notre réfrigérateur dans les meilleurs délais. En arrivant à MANOSQUE, aucune trace d’un concessionnaire Camping-Car. Après renseignements pris dans un garage, on nous indique que la concession étant considéré comme celle de MANOSQUE se situe 30 kms avant à PEYRUIS, nous sommes passés dans ce village hier soir, nous retournons sur nos pas. Le concessionnaire de PEYRUIS, nous annonce qu’en raison d’une foire expo, il n’a aucune disponibilité et aucun technicien sous la main. Sur sa recommandation nous prenons la route de NICE vers un autre concessionnaire. La route est longue, nous y arrivons vers 14h30 sans avoir mangé. La première réaction du monsieur qui nous reçoit est la même que chez les 2 précédents, il n’a pas le temps ; puis il finit par nous dire qu’il va juste y jeter un petit coup d’œil mais il ne nous consacrera pas plus de 30 minutes. Nous repartons 2 heures après, le thermo-coupe a été changé sans résultat, le vieux a donc été remis en place et nous ne savons pas par quel enchantement notre réfrigérateur a bien voulu reprendre du service !!! Cette bagatelle nous goûte quand même 50 euros.
La réparation du réfrigérateur se fera à notre retour chez un artisan qui découvrira que le problème provenait de l'oxydation du bouton de choix de l'énergie.
Nous tentons de sortir de NICE dans des embouteillages monstres et nous montons dans l’arrière pays niçois. Nous trouvons un parking près du château de TOURETTE-LEVENS. Nous sommes crevés, nous avons l’impression d’avoir passé la journée à rouler.

·         Jeudi 01 mai

Avant de rentrer en Italie, il nous reste un problème à régler : nous  n‘avons pas assez de gaz et en Italie, on ne trouve pas les bouteilles françaises. Nous longeons la côte, c’est la foule des grands WE de ponts, énormément de circulation. Nous trouvons du gaz à MENTON, quelques kilomètres avant la frontière. Le passage de MENTON, station balnéaire, qui semble très riche, à la première ville que l’on traverse en Italie, VENTIMIGLIA, créer un contraste. VENTIMIGLIA apparaît beaucoup plus comme une ville ouvrière que comme une station balnéaire.  Très rapidement le contraste disparaît et la côte italienne de LIGURIA s’apparente beaucoup à la côte d’Azur française, tant au niveau des fronts de mer hyper touristiques qu’au niveau du mauvais accueil fait aux camping-cars. Il est impossible de stationner, nous roulons jusqu’à IMPERIA (notre guide y indique une aire de stationnement pour Camping-Car). Nous arrivons vers 14h sans avoir pu s’arrêter à aucun endroit pour manger. En effet les routes sont assez étroites puisque la montagne tombe directement dans la mer et les parkings peu nombreux sont tous interdits aux Camping-Cars. Les maisons sont très jolies, elles sont peintes en trompe l’œil, et les frontons de fenêtres et de portes ainsi que les pierres d’angles ou de soubassement font tout à fait illusion. A IMPERIA nous trouvons un parking très bien placé et face à la mer où stationne déjà 2 camping-cars italiens. Quelle aubaine ! Nous mangeons et allons à pied faire un tour de reconnaissance dans la ville pour trouver l’aire indiquée sur notre guide. Peine perdue, après 10 kms de marche sous une grosse chaleur pour des bretons (25°), nous devons nous rendre à l’évidence, un panneau indique bien l’aire mais il semble que des travaux en cours ont entrainé sa disparition. Nous revenons au Camping-Car vers 17 heures pour y découvrir une gendarmette qui nous explique sèchement que nous n’avons absolument pas le droit de stationner là, ni d’ailleurs nulle part sur la commune, l’aire étant effectivement fermée pour 2 ans en raison des travaux. Elle nous annonce également que la contravention serait de 107 euros : nous reprenons la route. A DIANO MARINA, notre guide annonce 2 aires payantes, nous essayons le plus possible de ne pas avoir besoin de payer pour la nuit mais là nous avons vraiment l’impression de tourner en rond depuis déjà plusieurs jours et nous avons envie de nous poser au plus vite. La première aire est complète, nous nous rabattons sur la seconde. A notre arrivée nous suivons 2 Camping-Cars des BOUCHES du RHÔNE, nous craignons que cette arrivée groupée de 3 Camping-Cars ne nous permette pas, là non plus de pouvoir s’installer. La chance est avec nous, il reste une place pour chacun de nous. Nos compatriotes nous apprennent que le WE de l’ascension est une fête religieuse très suivie par les italiens et c’est pourquoi, les aires sont saturées. Nous payons 15 euros pour la nuit près d’un bar-bowling un peu bruyant vers 2 heures du matin, heure probable de sa fermeture.

Vendredi 02 mai

Après  avoir fait nos premières courses alimentaires italiennes, nous repartons vers 10 heures, nous souhaitons passer GENOVA et nous arrêter à SAN MARGHERITA (Sur un carnet de route mis en ligne par d’autres camping-caristes, ils annonçaient avoir pu dormir dans un parking au dessus de l’hôtel des Suisses dans cette commune). De là nous souhaitons aller visiter PORTOFINO. Dès notre départ l’encombrement routier ne nous permet de faire que 20 kms en une heure, nous changeons de tactique et quittons la route pour l’autoroute (de FINALE LIGURE à NERVI après GENOVA, nous payons 6,50 euros). Dès notre sortie de l’autoroute nous constatons que nous sommes encore dans le même contexte :

  •  La montagne tombe dans la mer
  •  La circulation est intense
  • Les Camping-Cars ne sont pas les bienvenus et nous n’arrivons pas à stationner ne serait-ce que pour manger

Nous continuons jusqu’à SAN MARGHERITA mais dans cette ville ce n’est pas plus simple, l’aire de Camping-Car est très mal indiquée, nous nous égarons dans une rue étroite et ne pouvons en sortir qu’en reculant sur plusieurs mètres. Nous finissons par trouver un parking pour les bus dans lequel nous nous arrêtons pour manger. J’en ai plus que ras le bol de ces montagnes qui tombent dans la mer et qui limitent outrageusement les surfaces pour les humains et qui plus est pour les Camping-Cars de plus de 7 mètres. Nous décidons de changer nos plans et de quitter au plus vite cette zone côtière surchargée en raison du WE de l’ascension. Nous reprenons la route vers PORTOVENERE (notre guide y annonce une aire de Camping-Cars). Nous y arrivons à 19 heures, l’aire est surchargée mais nous trouvons une place pour 15 euros nous pouvons dormir 2 nuits. En effet en arrivant vers 20 heures, les contrôles de stationnement ont lieu vers 19h30, le parking est encore normalement payant jusqu’à minuit, puis gratuit de minuit à 8 heures, il faut prendre son ticket le lendemain avant 8 heures et il est valable jusqu’à minuit, il faut donc partir le surlendemain avant 8 heures. Nous décidons de ne pas bouger demain, nous visiterons les environs et en particulier les villages des CINQUE TERRE. Après seulement 2 jours en Italie, nous constatons déjà que l’adaptation s’est faite : les panneaux de signalisation routiers ne nous trompent plus et la langue n’est pas difficile à comprendre à l’écrit, sans doute sa racine latine qui s’apparente beaucoup aux mots français. Pour le reste nous parlons avec les mains et un vocabulaire très réduits, ce qui ne nous pose pas de problèmes, après tout en France, nous ne parlons pas à tous les gens que nous rencontrons dans la rue

Samedi 03 mai

Dès 9 heures nous quittons le Camping-Car, direction le village de PORTO VENERE, c’est un joli petit village de pêcheur qui au cours des ans s’est transformé en petit SAINT TROPEZ italien.


Nous visitons le village et nous nous perdons dans le dédale de ruelles et d’escaliers. Nous apprécions déjà l’ombre que procurent ces rues étroites. Dans les rues commerçantes, nous sommes attirés par de nombreuses spécialités culinaires régionales. Des pâtes de toutes formes et de toutes grosseurs attirent notre gourmandise, nous résistons. Après une visite au syndicat d’initiative, nous décidons de faire une excursion maritime pour visiter les villages des CINQUE TERRE (22 euros par adulte et 12 euros par enfant pour un billet journée qui permet de descendre et de reprendre le bateau à plusieurs reprises dans la journée pour visiter les villages). Il s’agit de petits villages de pêcheurs qui, il y a peu encore n’étaient pas accessibles, ils sont très enclavés et les routes de montagne qui permettent dorénavant de les atteindre sont très difficiles.

 Notre première escale est ROMAGGIORE, le plus grand des villages, il est très pentu et très commerçant (on dirait le MONT SAINT MICHEL).


Nous y dégustons nos premières parts de pizzas dans les petites rues piétonnes suivies d’une glace (spécialités italiennes). Une petite randonnée de 1,6 km, la via del Amore, indiquée dans les guides, permet de rejoindre le village suivant MANAROLA, nous décidons de découvrir ce chemin. Nous suivons les panneaux indicateurs et la foule, subitement, nous sommes arrêtés par un jeune-homme qui nous réclame « Ticket ». Nous lui présentons nos billets pour le bateau mais il nous informe que pour accéder à cette promenade, il faut également acquitter une contribution de 5 euros par adulte et 2 euros par enfant, ce qui fait 12 euros supplémentaires pour parcourir à pied 1,6 km. Nous décidons de ne pas souscrire à cette arnaque et nous reprenons le bateau pour VERNAZZA, nous ferons MANAROLA au retour.

VERNAZZA est un plus petit village avec une petite plage, Marie prend son premier bain italien.


Puis après un dernier saut en bateau nous visitons le village de MANAROLA.

MANAROLA est encore plus petit et se distingue principalement par les barques des pêcheurs alignées dans la rue commerçante, le peu d’espaces ne permet pas de les mettre ailleurs.
 

Ce sont tous des villages très étroits encastrés entre deux flancs de montagnes avec un accès très réduit à la mer. Pour accoster les bateaux que nous empruntons sont obligés de se présenter le nez en avant et de lancer une passerelle métallique de la proue du bateau au petit terre plein de béton que l’on ne peut pas appeler une digue.

Durant nos passages en bateau le long de la côte, nous apercevons :

  • Des constructions accrochées à flancs de montagne dont les accès semblent mystérieux.
  • Le village de CORNIGLIA  qui n’est pas accessible par le bateau que nous empruntons,  les maisons sont toutes perchées ; au  niveau de la mer, il n’y a que l’accès pour les pêcheurs.

Nous reprenons vers 18 heures 20, le bateau du retour, nous avons enfin eu l’impression de passer une vraie journée de vacances, nous sommes fatigués.

·                                                                                                                                                                                                                                                                                             Pages 1 - 2 - 3 - 4 - 5


 
 



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