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                                  L’Italie                    

                                                                                                                  Mai 2008
 

Carnet de route
 


Mercredi 14 mai

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, ce matin, nous prenons le train pour NAPLES. Autant hier nous avons baigné dans une atmosphère antique, autant aujourd’hui nous sommes bien dans notre temps et très loin du calme. Nous avons choisi de ne pas visiter NAPLES d’un point de vue historique ou culturel mais plutôt de nous imprégner de son ambiance. C’est pourquoi dès notre descente du train nous plongeons dans un marché journalier que nous avions repéré dans les petites rues adjacentes à la gare. Les étals colorés de fruits et légumes jouxtent ceux des poissonniers. La chaine du froid semblent très loin d’être respectée, il n’y a aucune glace, mais malgré cela les marchandises sont présentées d’une telle manière qu’elles en sont appétissantes. Les coquillages baignent dans des grandes vasques transparentes et les poissons brillent de toutes leurs écailles. Les camelots crient pour interpeller les clients, les rues étroites grouillent de vie et parmi tout ce désordre les scooters klaxonnent à qui mieux-mieux pour tenter de se frayer un chemin. Nous continuons notre visite en passant par le centre historique, c’est un havre de paix par rapport aux autres rues que nous venons de croiser, en effet ses rues sont piétonnes. Nous longeons des avenues commerçantes dans lesquels prolifèrent les vendeurs à la sauvette. La circulation est dense et très bruyante, chacun y va de son coup de klaxons, les files de circulation ne semblent respectées par personne et à certains carrefours pour les novices tels que nous les voitures semblent être dans tous les sens et pourtant le flux s’écoule tant bien que mal.

Nous empruntons le funiculaire pour monter vers le quartier de VOMERO, puis après une promenade dans ces rues nous redescendons pour nous restaurer dans une pizzéria dans la VIA DEI TRIBUNI (les pizzas sont très bonnes). Après le repas nous allons nous perdre dans les rues du quartier SANITA (quartier réputé malfamé), les rues sont encore plus sales que dans le reste de la ville, les scooters encore plus fous et encore plus chargés, de 3 jusqu’à 4 personnes et bien souvent des enfants avec leurs parents ; bien sûr les casques ont en partie disparus. Nous prenons le métro pour aller jeter un coup d’œil à la partie maritime de cette ville. La vue est globalement belle, mais la côte ne l’est pas particulièrement, il n’y a pas de plages.

Nous prenons le bus et retour vers la gare.

·         Jeudi 15 mai

Dès 6 heures 30, nous voilà sur le pied de guerre, nous voulons découvrir le VESUVE durant la matinée et le premier bus pour s’y rendre au départ de POMPEÏ est à 8 heures. Nous n’avons pas encore acheté nos tickets et de plus nous n’avons presque plus de liquide. Le prix du trajet est de 26,80 euros et bien sur, nous ne pouvons pas payer en CB, nous faisons nos fonds de poche. Il est 7 heures et nous devons trouver un distributeur de billet, rien à l’horizon, nous nous décidons à prendre quand même le bus en tablant sur les hypothèses qu’à l’arrivée au parking du VESUVE, où nous savons qu’il y a des commerces, il y ait aussi un distributeur ou que la billetterie à l’entrée du site accepte la CB. Au fur et à mesure que nous accédons au VESUVE, la route très tortueuse, étroite et très pentue, nous fait pénétrer dans un brouillard très dense accompagné d’une belle pluie. A notre arrivée au parking, nous constatons rapidement qu’il n’y a pas de distributeurs. Il fait froid, il pleut et nous ne sommes pas assez couverts. Nous sommes sur le site avant 9 heures, et nous nous retrouvons à attendre l’ouverture dans le froid. Le guichetier nous informe qu’il ne prend pas la CB mais également qu’en raison des conditions météorologiques pour le moment l’ouverture du site est reportée. Nous décidons de redescendre et de revenir cet après-midi correctement habillés et munis de liquide. Nous attendons le départ du bus à 10 heures 30 en partie dans le froid et pour le reste dans le bus.
 

Nous remontons dès 12 heures 20. La montée s’effectue sans problèmes et cette fois ci le temps est de la partie et nous pouvons admirer une vue splendide sur la baie de NAPLES. A 4 kms du sommet à la différence de notre montée matinale, le bus bifurque vers un petit commerce où nous sommes accueillis par une femme parlant plusieurs langues et en particulier le français et qui nous informe que cet étape s’impose car certains passagers  n’ayant pas leur billet de retour, c’est le seul endroit où ils peuvent en trouver, au sommet les tickets ne sont pas en vente. La pause dure presque une demi-heure et pendant ce temps là cette personne s’empresse de nous informer sur les particularités du VESUVE et nous rappelle qu’il est préférable d’avoir à boire et à manger pour attaquer la montée. Bien sur elle vend tout ce qui nous est nécessaire. Ce petit détour sent terriblement l’arnaque à touriste !!

Après ce petit intermède nous arrivons au parking et entamons la montée, à mi-chemin, un guide nous propose ses services qui sont inclus dans le billet d’entrée.

Son accent français est un peu difficile mais il nous amuse beaucoup et nous apprend des choses soit que nous n’avions pas dans nos guides ou  soit qui nous avaient semblées moins simples qu’avec ses explications. Marie est aux anges, il lui collecte et lui explique plusieurs roches volcaniques, nous repartons avec plusieurs échantillons. Au sommet la brume nous a rattrapés et nous ne pouvons pas bénéficier de la vue. Par contre le temps d’après notre guide nous permet de voir des fumerolles ce qui n’est pas le cas tous les jours.

Notre retour avec le bus est épique, nous partons dès le sommet juste derrière un car français et le conducteur de notre bus ne l’entendant pas de cette oreille n’a de cesse que de tenter de le doubler avec force coup de klaxons. Nous n’osons imaginer comment ce serait passé notre descente si ce car français n’avait pas fait la sourde oreille en restant devant nous. En effet au bas du VESUVE, nos routes se sont séparées et notre chauffeur nous a fait profiter de toute sa dextérité de pilote de formule 1, au volant d’un bus. En quittant son véhicule nous ne lui avons pas dit merci !!!

 

·         Vendredi 16 mai

Départ de POMPEÏ, nous prenons la route du parc des ABRUZZES.  Nous arrivons à PESCASSEROLI, où se trouve le siège du parc national vers 18 heures. Nous sommes suivis par un camping-car italien qui nous aborde dès notre arrêt dans la ville devant l’office du tourisme. C’est un monsieur italien de père et français de mère qui parle très bien le français, il nous informe qu’il cherche également une place pour la nuit en dehors des campings. Le GIRO passe demain dans le secteur, il est venu pour le voir. Après qu’il se soit renseigné près de la police, nous nous dirigeons vers un parking en pleine campagne. Il s’agit du lieu de départ de randonnées dans le parc des ABRUZZES, l’idéal ! Nous faisons plus ample connaissance avec notre camping-cariste italien autour d’un apéro. Sur le parking se trouve également un point d’informations sur le parc et pour le plus grand plaisir de Marie, des chevaux, des vaches, une rivière et surtout une chienne et ses deux grand chiots tous blancs.

 

Le parc des ABRUZZES hébergent des chamois, des ours et aussi des loups, pour Marie, ces 3 grands chiens blancs sont déjà les loups blancs des neiges.

·         Samedi 17 mai

Nous nous réveillons parmi les chiens, les vaches et les chevaux. Notre escale en pleine nature et le soleil, nous permettent de prendre notre petit-déjeuner dehors.
 

Nous enchaînons par une matinée d’école en pleine air. Puis vers midi nous allons voir passer le GIRO à quelques mètres de notre camping-car, assez décevant tant la caravane peu fournie que le peloton peu nombreux. A 14 heures nous partons pour notre randonnée dans le parc des ABRUZZES, le chemin suit une rivière dont l’eau très claire est très attirante, elle sillonne une vallée boisée. Nous sortons des sentiers balisés à la recherche de petits coins sauvages. Nous franchissons pieds nus la rivière et bien que nous nous y étions désaltérée à plusieurs reprises avant cette plongée nous sommes quand même saisis par le froid glacial. Il faut faire vite, nos pieds refroidissent très rapidement.


Nous ne rencontrons pas d’ours, de loups ou de chamois mais par contre nous apercevons un écureuil, un serpent d’eau, des poissons et de nombreux chevaux qui déambulent à loisirs dans cette grande étendue. Nous revenons au camping-car à 18 heures 30, notre connaissance mi-italienne, mi-française est revenue passer la nuit près de nous. Nous finissons notre bouteille entamée hier.

En soirée, une jument et son très jeune poulain accompagné de leur maître  se promène près de notre camping-car. André en discutant avec le propriétaire  apprend que le poulain d’un jour a été attaqué hier par des loups. Il a une petite plaie mais se porte bien.

·         Dimanche 18 mai

Départ vers 9 heures. Nous montons par des routes en lacets qui offrent de superbes vues sur les ABRUZZES jusqu’au village de SCANO. Nous apercevons une vieille dame en tenue traditionnelle. C’est l’heure de la messe, le village est calme, tout le monde doit y être. Nous redescendons ver le lac de SCANO puis direction PESCARA et la côte adriatique. Nous longeons la côte mais nous n’apercevons la mer que par intermittence, la voie ferrée est entre la route et la mer. La mer est assez démontée et les plages ne semblent pas très belles. Nous nous arrêtons pour la nuit vers 18 heures 30 à SENIGALLIA sur le parking doté des services eaux et vidange sur la SS 16 face au camping SUMMERLAND.

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