capucine

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PAYS-BAS

Juillet 2007

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                                                                               CARNET DE BORD
                             

Samedi 28 juillet, nous quittons le camping d’AMSTERDAM (41 euros les 2 jours). Nous allons visiter le petit village de pêcheur de MARKEN sur la presqu’île du même nom. Cette presqu’île a des airs de presqu’île de QUIBERON.  A l’arrivée nous sommes automatiquement dirigés vers un parking payant (5 euros), nous choisissons de ne pas payer car à environ 2 kilomètres avant le village nous avons repéré des possibilités de stationnement. Nous retournons au village à vélo. Ce village n’est plus un village de pêcheur depuis la construction des digues et vit principalement du tourisme. Le port regorge de bateaux de plaisanciers. Les maisons en bois ont gardé leur côté typique, quelques commerçants sont en costume traditionnels. Le village malgré sa façade intérieure est très venté.


L’après-midi nous faisons une escale à EDAM où chez un fromager maîtrisant très bien le français, nous dégustons plusieurs EDAM : jeune (1 mois), demi-vieux (6 mois), vieux (2 à 3 ans), à l’ail et fines herbes, fumé, au cumin, au poivre, au piment, aux noix et de la moutarde au miel. Nous achetons un edam demi-vieux et un fumé (17,50 euros). Le village n’est pas trop touristique, il est très coloré, beaucoup de maisons arborent des drapeaux rouge et vert. Nous comprenons qu’il fête cette année les 650 ans de la ville.

Pour dormir nous rejoignons le côté mer, un camping-cariste sur une autre escale nous a parlé d’une possibilité de camping à la ferme à un prix correct du côté de CASTRICUM. A 18 heures nous trouvons immédiatement le camping (12 euros la nuit). Nous allons faire un tour à vélo direction la mer, nous découvrons des superbes étendues de dunes accidentées mais le chemin est trop long pour atteindre la mer, nous renonçons pour ce soir, nous viendrons en camping-car demain matin avant de reprendre la route.

·         Dimanche 29 juillet, nous ne pouvons pas apercevoir la mer, comme dans énormément d’endroits en HOLLANDE, le bord de mer est protégé par une digue aux allures de dunes et tous les parkings proches des accès aux plages sont payants. Nous longeons la côte puis traversons la digue du nord qui construite par les hommes a crée une mer intérieure, IJSSEL-MEER. L’autoroute passe donc entre d’un côté la mer de WADDEN et de l’autre IJSSEL-MEER. Le vent et la pluie limite nos découvertes de ce jour, nous trouvons un camping à la ferme au cœur des lacs FRISSONS (12,25 euros la nuit), notre camping est directement sur le bord du lac VLAAKE BREKKEN. Depuis notre arrivée aux PAYS-BAS, nous y découvrons une faune importante : beaucoup de moutons, de vaches, de chevaux, de canards, d’oies sauvages, des hérons, des pigeons et aujourd’hui nous avons même vus 3 chameaux en plein champ et une autruche dans un jardin. En raison de la saison, nous n’avons pas vu jusqu’à ce jour,  les fleurs et en particulier les tulipes qui sont typiques de la HOLLANDE. Nous avons traversé la région de KEUKENHOFF qui au printemps est recouverte de fleurs, mais là comme ailleurs nous n’y avons vu que des vaches et des moutons. Mais aujourd’hui peu de kilomètres avant que nous ne franchissions la digue du Nord, nous avons quand même eu le plaisir d’apercevoir des champs fleuris soit de couleur mauve, soit multicolores.

·         Lundi 30juillet, le temps ne nous permet pas de faire le tour de vélo que nous avions prévu, le vent est à force 8 et les averses sont nombreuses. Les lacs frissons sont semble-t-il consacrés énormément aux sports nautiques. Le paysage est identique aux paysages que nous visitons depuis notre entrée aux PAYS-BAS, des étendues plates, entrecoupées de lacs et de canaux. Nous prenons la route pour le petit village frisson de SLOTEN.
 


Le canal traversant le village est bordé de tilleuls et un superbe moulin de polder domine les maisons anciennes.
 


Ensuite nous visitons le bourg de GIERTHOORN à quelques kilomètres plus bas. C’est un village lacustre, les canaux on été creusés dans les siècles passés pour transporter la tourbe. Des chaumières et des maisons de tourbiers magnifiquement entretenues se situent au bord de l’eau.
 


Durant notre passage dans la campagne frissonne très agricole nous remarquons que les fermes sont toutes construites selon le même modèle : un grand hangar très hauts abritent pour les ¾ l’activité de la ferme et ¼ correspond à la maison d’habitation. Le toit est la plupart du temps recouvert en tuiles noires pour la partie habitation et en tuiles orange pour la partie exploitation.
 


Nous décidons de prendre la route du retour, nous avons l’impression (surement fausse) que nous avons à peu près tout vu et que nous ne découvrons plus grand chose de nouveau. Les paysages semblent être grosso-modo identiques d’un coin à l’autre de la HOLLANDE et après les petits villages typiques avec leur maison à redents, le village de pêcheur aux maisonnettes en bois,  les chaumières du village lacustres, l’architecture ultramoderne de ROTTERDAM, l’ambiance et l’imbroglio de canaux d’AMSTERDAM, notre capacité à s’émerveiller s’est un peu émoussée et nous pensons qu’il est l’heure de retourner vers la France. Nous allons dormir à ALBLASSERDAM, sur le parking gratuit face à la gare de waterbus. Nous descendons donc directement 150 kms, à notre arrivée à ALBLASSERDAM, il est 21h30.

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