Voyages Voyages
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Jeudi 26 juillet, nous prenons la route d’AMSTERDAM, bien décidé ce jour, a trouvé avant toute chose notre escale pour la nuit prochaine. Nous savons qu’à l’approche d’AMSTERDAM, il est encore plus illusoire que dans tout le reste des PAYS-BAS d’espérer dormir ailleurs que dans un camping. Nous nous dirigeons vers des campings indiqués dans nos documentations, mais malgré des adresses bien définies, nous nous égarons dans la campagne et nous longeons de superbes canaux sur de nombreux kilomètres avec l’impossibilité de les traverser. Les petites routes sillonnent entre d’un côté le canal et de l’autre une rangée de maisons fleuries avec des jardins pourvus de terrasses et très joliment mis en valeur. Les abords d’AMSTERDAM nous paraissent beaucoup moins industriels que ceux de ROTTERDAM. Après bien des détours nous finissons par opter pour le terrain de camping « HET AMSTERDAMSE BOS » qui se trouve sur la commune d’AMSTERDAM à 10 kms au sud du centre ville. Nous choisissons ce camping car il n’est qu’à 20 minutes en métro du centre ville et la station de métro GAASPERPLAS est à 200 mètres du camping. La nuit de camping est à 20,75 euros pour nous 3, nous décidons d’y rester 2 nuits pour pouvoir visiter correctement AMSTERDAM. La GVB (l’équivalent de la RATP) propose des billets de métro valable 24 heures sur la totalité du réseau (métro, tramway, bus) pour 6,5 euros par personne et 4,50 pour Marie. Nous faisons le choix de commencer notre visite d’AMSTERDAM dès 16 heures ce jeudi car d’une part cela va nous permettre de scinder notre découverte de la ville en 3 étapes successives et donc moins fatigantes et d’autre part parce que le jeudi est le jour où à AMSTERDAM les magasins ferment à 21 heures et cela nous permet de découvrir un centre ville très animé.
Notre périple en métro (aérien en grande partie) de GAASPERPLAS à CENTRALSTATION, nous permet d’apercevoir les cités de banlieue qui sont semble-t-il une succession de barres d’immeubles assez délabrées, à première vue à côté nos quartiers de banlieue parisiens sont résidentiels. AMSTERDAM est une ville comme beaucoup de villes hollandaises où les canaux sont plus nombreux que les rues.
Nous découvrons le béguinage caché derrière une porte d’entrée en plein centre ville, une fois la porte franchie, le silence s’impose à nous, c’est un havre de paix à quelques mètres de l’ébullition du centre ville.
Les coffee-shop succèdent aux cafés et aux magasins de souvenirs. Sur la place DAM, Marie est ravie de donner à manger aux nombreux pigeons qui se posent sur ses bras.
· Vendredi 27 juillet, dès 9h30, nous sommes dans le métro direction AMSTERDAM. Nous commençons notre journée par le marché permanent de WATERLOOPLEIN. Les néerlandais ne semblent pas matinaux, à 10h leurs étals ne sont toujours pas totalement déballés, en attendant que le marché prenne vie, nous faisons une visite du quartier. Nous découvrons le BLAUWBRUG (pont bleu) qui est une imitation du pont ALEXANDRE III à PARIS.
Le marché se trouve également auprès de l’église Moïse et Aaron. Le marché regorge d’échoppes spécialisées dans les accessoires de vélos, et nous découvrons aussi quelques étals présentant des spécialités à base de cannabis (graines de cannabis, sucettes, gâteaux, chocolats). En dehors de ces deux particularités, ce marché se situe à mi-chemin entre nos marchés traditionnels français et nos vide-greniers.
Ensuite nous visitons le port d’AMSTERDAM, il n’a rien de particulièrement typique, nous sommes déçus nous pensions rencontrés « des marins qui boivent et reboivent et qui reboivent encore et se tordent le cou pour mieux s’entendre rire … ». Allez donc chercher MARIUS, FANNY et CESAR sur le port de MARSEILLE !!! Un gros galion côtoie le bâtiment en forme de prou de navire du musée ludique et scientifique NEMO.
Nous mangeons dans un « steackhouse » : André, une omelette servie sur une tranche de pain de mie ; Marie, un blanc de poulet grillé accompagné de frites que les néerlandais appellent françaises ; et moi, des lasagnes végétariennes. La cuisine typiquement hollandaise n’a pas vraiment l’air d’exister. Après notre repas nous nous dirigeons vers les rues chaudes d’AMSTERDAM en traversant le quartier chinois où mêmes les noms de rues sont traduites en idéogrammes. Les premières femmes en vitrine nous indiquent que nous avons effectivement atteint le quartier chaud. Les vitrines de femmes se succèdent, des jeunes, des vieilles, des belles, des laides, des grosses, des asiatiques, des noirs, des blondes, des brunes. Elles sont toutes très peu habillées mais ne dévoilent malgré tout que très peu de l’essentiel. La population qui se promène dans ses rues bordées de femmes et de sex-shops est très hétéroclites, beaucoup de touristes, des enfants, des femmes. Marie est très étonnée, les femmes lui sourient et lui font des coucous.
Nous quittons ce quartier pour retourner sur la place DAM où Marie munie de ses provisions de pains s’en donnent à cœur joie avec les pigeons.
Nous finissons notre périple par un second tour au marché aux fleurs où nous achetons des chaussons en forme de sabots hollandais à Marie.
Nous sommes bien fatigués et prenons le tramway pour revenir à centralstation prendre notre métro direction le camping.
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